Questions/réponses

Un Chiropracteur, c'est quoi

Le Chiropracteur est un thérapeute de premier contact, ce qui veut dire que les patients peuvent le consulter directement et qu'il est formé pour  établir un diagnostic dans son domaine de compétence. A ce titre, il pourra faire une demande d'examens complémentaires ou référer pour avis ou pour traitement à un autre professionnel de santé spécialiste selon les nécessités dictées par  l'état de santé du patient

Le Diplôme du Chiropracteur est-il reconnu en France ?

La loi française reconnait la chiropratique depuis le 4 mars 2002 Le décret d'application sur les actes chiropratiques a été publié le 7 janvier 2011. Le décret traitant de la formation des chiropracteurs a été publié le 21 septembre 2011.


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Mais pourquoi  ai-je attendu si longtemps alors que j'ai votre adresse depuis des mois ?..


        Nombreux, en effet, sont les patients qui nous rapportent avoir essayé de stimuler amis ou relations et s'être heurté à une fin de non-recevoir même lorsque ceux-ci souffraient beaucoup. Soit, par ce qu'ils avaient peur de l'inconnu soit qu'ils pensaient avoir fait le tour, sans succès, avec leur médecin, leur kiné ou leur ostéopathe.
        Car il est difficile de faire partager une expérience que l'on a avant tout vécue dans son corps. Il est difficile de faire comprendre que l'approche est différente, que les techniques sont différentes, que les compétences sont différentes.
        Et pourtant si ça porte un autre nom, c'est bien par ce que c'est autre chose. 

On dit que les traitements ont des effets autres que l'amélioration du mouvement ou la cessation de la douleur ?  Comment ça marche, comment est-ce possible ?

Chacun sait que le crâne et La colonne vertébrale protègent  ce qu'on appelle notre  arbre de vie : le système nerveux central (c'est à dire le cerveau et la moelle épinière). Or, notre colonne vertébrale est intimement liée aux racines  nerveuses qui  sortent entre les vertèbres et alimentent en énergie vitale l'ensemble de notre corps, organes y compris.
Le système nerveux est le chef d'orchestre du corps humain. Si on veut dialoguer avec le corps, c'est par lui qu'il faut passer.  A chaque morceau de moelle épinière, à chaque étage, correspond une partie du corps, de la peau, des muscles,  des organes…

Est-ce que ça fait mal ?

Non, toutes les techniques sont adaptées et elles doivent s'efforcer d'être indolores. Les sensations  ne doivent jamais surprendre.  En effet, un corps qui souffre est un corps qui résiste, se tend et a du mal à guérir. C'est évidemment contre-productif. Il faut donc plutôt travailler en coopération, en équipe.  Bien sûr, parfois, il faut savoir aller chercher la douleur pour aller au delà  d'une barrière mécanique mais c'est toujours en douceur et  avec la participation active du patient qui maitrise de lui-même le mouvement. Très souvent d'ailleurs - et les douleurs de bas du dos en sont un bon exemple - la douleur persiste tout simplement par ce que personne n'a jamais aidé les patients à passer cette barrière.
Une douleur chronique qui dure depuis des années peut parfois disparaitre en quelques séances  au grand étonnement du patient.

Combien ça coûte ? Est-ce que c'est remboursé ?

Si on compare le traitement chiropratique au coût des traitements classiques le rapport coût/efficacité est très en faveur de la chiropraxie. De nombreuses études indépendantes le démontrent. ( voir fin ) 1)
Un exemple rapide qui fera réfléchir : il n'est pas rare que nous ayons à soigner des patients ayant fait des séjours prolongés en rhumatologie  sans amélioration à long terme et que nous tirons totalement d'affaire.  Une journée d'hôpital coûte à l‘Assurance maladie, 650 euros (minimum) par jour pour un séjour, disons… sans complications. On se dit qu'il aurait sans doute été intéressant (pour eux, d'abord et pour notre système ensuite) que nous puissions les voir avant !
Nous ne passerons pas sous silence le nombre de patients à qui nous avons évité de se faire opérer, pour une hernie discale par exemple.
Il est à noter cependant qu'un nombre de plus en plus important de mutuelles remboursent forfaitairement (souvent avec un plafond annuel) les séances de chiropraxie. Renseignez-vous auprès de la vôtre.

Est-ce que les traitements durent  longtemps ? Quand la douleur est partie, est-ce la fin de mon problème ? 

Rarement ! Nous réparons ce qui est réparable  et ensuite nous travaillons avec le patient pour que ces problèmes ne reviennent plus. Le but est toujours d'obtenir une meilleure santé globale à long terme. Car si il s'agit uniquement de traiter les symptômes - comme par exemple la douleur – alors, un antalgique fera le travail et votre médecin traitant sera alors la personne adaptée. Mais il est évident que ce n'est pas cela que les gens viennent chercher, en France comme partout dans le monde, chez le docteur en chiropraxie. Ils viennent pour qu'à leur problème mécanique ou neuro-mécanique, on apporte une réponse mécanique ou neuro-mécanique  précisément, car il tombe sous le sens,  qu'en traitant la cause (le dérangement neuro-articulaire) et non l'effet (la douleur par exemple) on va travailler de façon  beaucoup plus profonde et beaucoup plus durable.
Le traitement doit toujours respecter trois phases : la phase de déblocage qui est la phase de correction active et demande des séances rapprochées, puis une phase d'assouplissement pendant laquelle on gagne le plus d'amplitude possible, enfin une phase de renforcement et de consolidation.
Nous ne voulons pas seulement faire en sorte que le patient se sente mieux de façon transitoire (à court terme) mais nous souhaitons lui apporter une capacité d'autonomie réelle.  S'occuper seulement du symptôme en disant « revenez quand vous aurez mal » crée une dépendance  physique et psychique du patient aux soins prodigués.
Grâce aux conseils adaptés à l'évolution de chacun, au suivi personnalisé d'entretien, en travaillant dans la durée, nous procurons au patient les éléments d'une indépendance  à long  terme.
Il faut aussi se rappeler que le dysfonctionnement articulaire réversible (la subluxation pour faire simple) est un état pré arthrosique.  Si on laisse un blocage même modéré s'installer on fait le lit de l'arthrose. Nous nous devons donc d'être des éducateurs, en plus d'être des thérapeutes.


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